Forcément après Zai Zai Zai Zai, la pression était forte pour Fabrice Caro de me plaire autant !!!!! cliquer ici pour lire le billet que j’en ai fait
Et pourtant dans un genre forcément différent, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire Le discours, son nouveau roman sans image après Figurec paru en 2006. Car on retrouve l’esprit de l’auteur dans cette histoire tendre, ce huit clos familial, et toujours son regard mordant et plein de second degré dans l’étude de nos manies, de nos peurs, de notre faculté à être ici et ailleurs, un peu ridicules mais pas forcément méchants…
L’hsitoire est simple et plutot théatrale
Adrien qui vit très mal sa rupture tenue secrète et attend une réponse à son dernier SMS à son ex, participe à un diner de famille aucours duquel son futur beau frère lui demande de faire un discours pour sa soeur lors du futur mariage. A partir de là, on suit Adrien le temps de ce diner, pas vraiment présent puisqu’il ne cesse de « ruminer » sur l’expression de son texto et chaque chapître est ponctué par une tentative de discours chaque fois dans un style différent.
Le tout est jubilaoire comme Fabcaro sait le faire
C’est sans prétention mais très plaisant et on rit souvent, ce qui n’est pas désagréable par les temps qui courent. On passe un excellent moment et si l’on en a envie, on peut réflchir un peu au delà, à nos propres rapports en famille, à la qualité de nos liens au sein de la fratrie, à la vacuité des SMS et à la charge mental qu’ils génèrent, …
C’est un bonbon légèrement acidulé, pas prétentieux et très bien vu, une fois encore l’observateur Fabcaro a visé juste !
Et puis comme c’est la saison des mariaages qui commence, cela peut donner un peu d’inspiration à ceux qui sont en charge d’en écrire un… à vos risques et périls toutefois selon les chapitres !!!!!!!
Le Discours (oct 2018) est édité chez SYGNE GALLIMARD – le lien est là
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